« Ne pas se poser... C'est l'astuce ! »

Ce jeudi soir 29 mai 2008, la chaîne de télévision France 3 a rendu hommage à Sydney Pollack, décédé cette semaine, en rediffusant un des plus beaux films des années '80, sans doute le chef-d'oeuvre du réalisateur : « Out Of Africa ». Des paysages magnifiques, une musique inoubliable et trois comédiens exceptionnels : Meryl Streep, Robert Redford et Klaus Maria Brandauer.

D'abord, Karen Blixen (Mery Streep), en voix off :

Il emportait même le gramophone en safari. Trois fusils, des provisions pour un mois et ...Mozart. Il inaugura notre amitié par un cadeau et, plus tard, peu de temps avant T'Savo, il m'en offrit un autre. Un incroyable cadeau : une aperçue du monde à travers l'œil de Dieu. Et je pensais : oui, je vois, c'est bien ainsi que cela fut conçu.

Ensuite, la musique de John Barry, envoûtante, et de nouveau la voix de Karen Blixen :

J'avais une ferme en Afrique. Au pied des collines du N'Gong... J'avais une ferme en Afrique...

Une heure plus tard dans le film, alors que Denys Finch Hatton (Robert Redford) et Karen Blixen se trouvent en expédition dans la brousse, ils lèvent leurs yeux au passage d'un avion, un biplan jaune et noir :

Lui : « Savez-vous de quoi ils sont faits ? »
Elle : « Non »
Lui : « ...de tissu ! »
Elle : « Où se posera-t-il ? »
Lui : « Ne pas se poser... C'est l'astuce ! »

Enfin, arrive le fameux « incroyable cadeau », à bord du biplan jaune et noir. Et le thème de John Barry qui s'efface à la fin de la séquence pour laisser toute la place au bruissement du vent entre les ailes de l'avion :

La liberté de ne pas se poser : toute l'astuce pour lui ; l'impossibilité de se poser : tout le drame pour elle... Un film inoubliable !

A la robe de pourpre ! A la folle jeunesse ! Tchin-Tchin !

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L'extrait du jour : L'inspiration

« Vols rames dans l'azur » | Huile de l'écrivain suisse Charles Denier (1894 - 1972)

Il y a toujours dans la vie d'un pilote écrivain, dans la solitude du ciel, un instant parfait où il rencontre une certaine forme divine et géniale de l'inspiration. Il peut avoir déjà rédigé avec grand talent et publié mille pages et cependant c'est cette fois-là et cette fois seulement qu'il est béni par une grâce exceptionnelle. Ce qui naîtra alors sous sa plume aura le don unique de toucher les cœurs endurcis et les esprits déroutés.

Pierre Clostermann

in Préface à la traduction de
Jonathan Livingston Seagull, de Richard Bach

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« Nos plus belles années » (bis)

Juste pour le plaisir, pour prolonger l'émotion. Après la version originale chantée par Barbra Streisand dans mon précédent billet, voici le titre «The Way We Were» interprété par la splendide Vanessa Williams. On peut regretter ici la longueur de l'introduction et la présence par moment trop forte du saxophone. Mais, il s'agit tout de même de Dave Koz.

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« Nos plus belles années »

Une connaissance m'a demandé dernièrement pourquoi j'avais ouvert le titre de mon billet consacré à l'ambulance de la Glâne par «Nos plus belles années». L'explication, la voilà, sous la forme d'une vidéo.

Mon ouverture de titre fait référence au film de Sydney Pollack «The Way We Were» (en français : «Nos plus belles années»), avec Barbra Streisand et Robert Redford. Un film vu la première fois mars 1987, un dimanche soir, à la télévision, en plein dans mes années «ambulance de la Glâne», et dont il m'a fallu une semaine pour en sortir. Le «...dans l'immédiat, j'ai besoin d'oublier…» de la citation liminaire au billet a fait remonter en surface les quelques mots «We simply choose to forget» de la chanson «The Way We Were» chantée par la sublime Barbra Streisand en fin de film.

Mem'ries,
Light the corners of my mind
Misty water-colored memories
Of the way we were
Scattered pictures,
Of the smiles we left behind
Smiles we gave to one another
For the way we were
Can it be that it was all so simple then ?
Or has time re-written every line ?
If we had the chance to do it all again
Tell me, would we ? Could we ?
Mem'ries, may be beautiful and yet
What's too painful to remember
We simply choose to forget
So it's the laughter
We will remember
Whenever we remember...
The way we were...
The way we were...

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Les images de Françoise Guilé

On peut avoir déjà vu mille photos d'avions réalisées par des photographes de grand talent et cependant se dire que les « aigles de fer » et les « oiseaux de bois » saisis par Françoise Guilé recèlent une esthétique exceptionnelle.

Les images de Françoise Guilé ? Je les ai découvertes par hasard, au détour - magique - d'une recherche sur la toile.

Dire qu'elles m'ont séduit relève de l'euphémisme. En réalité, je suis tombé pour elles.

Attention, visiter le site Air&Feel de Françoise Guilé comporte un risque : après, vous ne regarderez plus un Mirage, un Alphajet, un F-16 Falcon ou un « Warbird » de la même manière.

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Les facettes de FramMonney évoluent

Alberto Giacometti, le peintre et sculpteur suisse, affirmait : « On peut comparer le monde à un bloc de cristal aux facettes innombrables. Selon sa structure et sa position, chacun de nous voit certaines facettes. Tout ce qui peut nous passionner, c'est de découvrir un nouveau tranchant, un nouvel espace. »

En découvrant Templates para Você, un éditeur brésilien de thèmes pour Blogger, je suis entré dans un nouvel espace. Leur template intitulé Tabs 01 m'a immédiatement séduit. Moyennant une petite personnalisation, notamment au niveau des couleurs - à l'instar des vespérales de certains cieux lémaniques par temps de traîne, ce modèle m'offre maintenant l'opportunité de faire évoluer mon blog dans la direction souhaitée. Par ailleurs, comme je ne voulais pas m'astreindre à d'éprouvantes séances quotidiennes d'abdominaux propres à m'autoriser la substitution des « facettes de FramMonney » par les « tablettes de ... », j'ai pris le parti de reprendre l'intitulé initial de mon blog, en l'occurrence François Monney blogue...

Quelle est donc cette direction souhaitée ? L'application de la règle des toudouu. Ne recherchez pas la signification de ce terme au moyen de votre moteur de recherche favori, je viens d'inventer l'acronyme. Soyons fou. Toudouu signifie : parvenir à l'information souhaitée en pas plus de Trois clics, OU de Deux exécutions de défilement à l'écran, OU d'Une saisie dans un champ de recherche.

Principale nouveauté, le 1er bloc d'onglets situé sous le titre, à droite, dans la barre latérale. Vous trouvez à cet endroit divers contenus actualisés quotidiennement par evene.fr - Toute la culture. « Ah ! Ah ! C'est donc de là qu'il tire ses citations. » Celle ouvrant ce billet, certes. Sinon, pas vraiment. Je vous avoue toutefois visiter régulièrement ce site dédié à la culture, car - comme ils le disent si bien sur evene.fr - qu'elle soit pleine de sagesse, d'humour, de réflexion ou de motivation, la citation du jour est un incontournable pour conserver chaque jour son esprit en veille.
Une remarque concernant ces cinq contenus d'evene.fr : je vais tâcher d'éliminer au plus vite la gêne créée par les ? qui se substituent aux accentuées du type à, é, è, ê, ï, ô ou û.

Il serait indélicat de conclure ce billet sans saisir l'occasion de remercier sincèrement mes quelque dix visiteurs·euses quotidiens. Je n'osais en espérer tant après seulement deux mois et demi d'activité et trente-cinq billets au compteur. Encore merci !

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May 15, 2008 : Bloggers Unite for Human Rights

Dans l'idéal, les droits humains sont les droits subjectifs, garantis par le droit international, que détient toute personne à l’encontre de l’Etat. Ils servent à protéger la personne humaine et sa dignité en temps de paix comme en temps de guerre.

On distingue fondamentalement 3 types de droits humains :
- les droits civils et politiques : le droit à la vie, la liberté de réunion ou la liberté religieuse ;
- les droits économiques, sociaux et culturels : le droit au travail, à l’éducation, à la sécurité sociale ;
- les droits de la « troisième génération » : le droit au développement et à un environnement propre et sain.

Dans l'idéal, toujours, il incombe à l’Etat de garantir les droits de ses citoyens.


Dans la pratique, nous sommes encore loin d'atteindre cet idéal universel. Militer en faveur des droits humains constitue un travail de Sisyphe ; en lister les atteintes s'apparente encore trop à un travail de bénédictin.

La journée de mobilisation des blogueurs organisée par BloggersUnite blogging for hope peut sembler d'une dérisoire virtualité au regard de non-sens bien réels comme Guantanamo Bay, la prison d'Abou Ghraib ou la crise au Darfour. Elle recèle toutefois une puissance extraordinaire : elle mobilise. Cette journée du 15 mai 2008 rappelle que ces droits ne sont jamais définitivement acquis dans la pratique. Elle permet surtout de ne pas oublier.

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Alltop : « the online magazine rack »

Alltop est le dernier bébé de Guy Kawasaki, l'inspiré auteur du best-seller The Art of the Start et du blog How to Change the World. Il s'agit d'un «online magazine rack» that displays «all the top» stories for popular topics - je le cite en anglais pour ne rien enlever à la truculence des formules kawasakiennes.

En français, Alltop peut se décrire comme le tableau de bord de celle ou celui qui cherche à s’informer sur une foultitude de sujets, sans avoir à recenser elle·lui-même ses flux d'informations. Alltop tient à jour des sites ou blogs répertoriés en vedette (on peut faire des propositions par courriel, mais l'aspect communautaire est encore peu développé) et les informations sont actualisées toutes les 10 minutes. Le design, quant à lui, est des plus spartiates : une page blanche structurée en 3 colonnes. Chaque site ou blog répertorié est signalé par son favicon suivi du titre avec en-dessous la liste des 5 derniers billets publiés.

Se trouvant en pleine phase de démarrage, Alltop se concentre bien évidemment sur l'espace anglo-saxon du Web. Mais plus exclusivement. Depuis peu, un france.alltop.com a été mis en ligne pour servir les internautes francophones.


Aujourd'hui, Alltop, se complète d'un military.alltop.com dans le but déclaré de supporter les troupes étasuniennes. A tout le moins, military.alltop.com peut se révéler un bon outil de découverte de sites ou de blogs anglo-saxons ayant pour objet la défense ou l'art de la guerre, pour qui s'intéresse ou étudie le domaine.
La page military.alltop.com est désormais référencée dans ma rubrique «Liens», ci-contre, à droite.

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NAC 2010 : pas de Super Hornet pour la Suisse

Annoncé dans un communiqué de presse d'armasuisse daté du mercredi 30 avril 2008, le constructeur aéronautique étasunien Boeing renonce à présenter une offre à la Suisse. Son F/A-18 E/F Super Hornet (photo de gauche © Boeing Photo) ne sera donc pas évalué en vue du remplacement partiel de la flotte des 54 Northrop F-5E Tiger II. Restent donc en lice aujourd'hui pour succéder au Tiger : le Dassault Rafale français, l'Eurofighter Typhoon du consortium européen EADS (D, S, I, GB) et le Saab Gripen international suédois. (voir mon précédent billet concernant la procédure d'évaluation)

La décision du constructeur américain a été communiquée par courrier ce même 30 avril 2008. Si dans son annonce, armasuisse - le centre de compétences pour les acquisitions du DDPS - n'indique aucune motif particulier à la décision de Boeing, selon la NZZ Online du jeudi 1er mai 2008, il semblerait que Boeing ait décliné l'invitation à présenter une offre en raison de l'écart qu'il existerait entre les exigences propres au remplacement du Tiger et les possibilités opérationnelles offertes par son Super Hornet.

Doit-on comprendre par là que Boeing refuse de savoir ses F/A-18 E/F Super Hornet voler avec le frein à main tiré et la sourdine enclenchée ? (voir mon précédent billet sur la question du bruit)

Bien qu'elle restreigne le choix des responsables de l'évaluation, cette décision de Boeing comporte à tout le moins un avantage politique : on ne pourra pas reprocher à l'Armée cette fois-ci de préférer un avion de combat américain à un appareil européen, comme ce fut le cas au début des années quatre-vingt-dix avec le F/A-18 C/D Hornet.

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