Voilà un an exactement que cinq recrues et un sergent de l'armée suisse ont perdu la vie sur le flanc sud de la Jungfrau. Depuis quelque temps, à la suite de l'insensée tragédie de la Kander, une question me titille. Cette question, Peter Rothenbühler, le rédacteur en chef du Matin, la formule très justement dans sa rubrique Opinions - A propos de tout de l'édition papier du Matin de ce 12 juillet 2008 :
L'accident de la Jungfrau
Juste une question, une ! Pourquoi les conclusions de l'enquête sur l'accident de la Kander ont-elles pu être présentées quelques jours après l'évènement. Et pourquoi l'enquête sur l'accident de la Jungfrau n'a toujours pas abouti, un an après l'évènement ?
Pour les familles et les proches des victimes, ce pourquoi est de trop. Laisser retomber l'émotion générale suscitée par ce drame pour pouvoir enquêter et travailler objectivement, dans le calme, est une chose. Observer un silence assourdissant sur le sujet devient gênant et laisse malheureusement le champ libre toutes les suppositions ou interprétations possibles.
Les familles et les proches des victimes ont droit à une explication. Et l'armée la leur doit, c'est un impératif, quel qu'en soit le prix à payer à l'interne. Il en va de sa crédibilité au sein de la population.
Hyperlien pour une remise en contexte
Accident de la Jungfrau

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