Le Matin ? Pour Géraldine, Ariane... et Emmanuelle !

27 février 2008

Le journal «Le Matin» - i.e. «Le quotidien romand» ou le non gratuit si vous préférez, je le lis à chaque occasion. Généralement à la cafétéria de mon lieu de travail, en quelque dix minutes.
Une sorte de mise en jambe avant de m'attaquer à «Le Temps» ou à la «NZZ». Vous noterez au passage la progression dans la difficulté : du quasiment tout en image au quasiment tout en texte.

Or donc, je lis «Le Matin». Si, si, je l'achète même. Bon, uniquement certains lundis, lorsque je travaille depuis mon domicile. Ne disposant alors que d'une machine à café, et pas d'une cafétéria mettant gratuitement à ma disposition les journaux du jour, je me fends de CHF 2.20. Pour dire vrai, ces lundis-là, je ne paie pas pour m'informer, je paie pour apprécier deux plumes : d'abord celle de Géraldine Savary, pour la rubrique intitulée «Le quotidien de notre invitée» en page 24, et puis, celle d'Ariane Ferrier, dans son éditorial en page 3.
La façon de Géraldine Savary de traiter de questions non prioritaires sur un ton humoristique et l'humour décalé d'Ariane Ferrier. Un vrai régal. Et leurs chutes de billet ou d'édito : que du bonheur. Rien que pour elles, j'en viens à regretter que «Le Matin» ne compte pas aussi une édition du soir, et la semaine plus de lundis.

Tout ça pour vous dire que.. ben.. aujourd'hui, j'ai aussi acheté «Le Matin». Pas pour Géraldine, on est mercredi. Pas pour Ariane, mais pour Emmanuelle. Emmanuelle Béart posant nue en Une du «Matin». Pardon Géraldine et pardon Ariane - quoique. Comme toutes celles et tous ceux qui ont fait exploser les ventes du magazine «Elle» en 2003, aujourd'hui j'ai dû faire parti du troupeau qui a acheté « Le Matin » pour sa Une, uniquement pour la photo d'Emmanuelle Béart assise nue sur un plumard. La honte. Autant que si je m'étais surpris à acheter «Gala», «Voici» ou «Closer» en lieu et place du «Monde diplomatique».
Si la photo de Charles-Henri Favrod - le fondateur du Musée de l'Elysée à Lausanne - avait occupé la Une du journal, pour sûr, je serais reparti plus bête de mon kiosque à journaux. Je n'aurais rien su du changement de message subliminal intervenu entre les photos 2003 de la nudité d'Emmanuelle et celles d'aujourd'hui. Non, l'analyse de Charles-Henri Favrod se trouve en page 3, entre Emmanuelle en page 2 et l'édito d'Ariane consacré à la belle. Sans Emmanuelle en Une, je n'aurais pas acheté «Le Matin». Demain ou plus tard, personne n'aurait parlé d'un record de vente au numéro pour «Le Matin en ce mercredi 27 février 2008. Là, c'est raté.
À partir de demain, je ne pourrai plus dire : «Tu sais, moi, c'est pas parce qu'un journal fait une Une à sensation que je l'achète forcément...»

Bon, c'est pas le tout ça, mais comment je le classe maintenant ce billet ? Humeur ? Presse écrite ? Actualités ? Pigeon ? J'ai trouvé : rendons à Emmanuelle ce qui lui appartient...

P.S. Comme je n'ai pas de Une sur mon blog pour accrocher le visiteur, pour les photos d'Emmanuelle, je vous laisse à votre moteur de recherche favori. N'essayez même pas Le Matin Online : elles n'y figurent pas. Ils n'allaient tout même pas plomber bêtement leurs ventes au «Matin».

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