Dans son éditorial du numéro de mars 2008 du Monde diplomatique, Serge Halimi cite l'ancien ministre Jack Lang à propos des questions soulevées par le traité de Lisbonne sur la Constitution européenne, partant sur son mode de ratification par tous les pays membres de l'Union.
Pour éviter un nouvel échec en référendum comme en 2005, la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et le Portugal procèderont à cette ratification par voie parlementaire, dès lors que l'adjectif « simplifié » fait école pour qualifier le nouveau traité signé en décembre dernier par les chefs d'Etat ou de gouvernement.
Pour couper court à la question de savoir si le traité de Lisbonne est suffisamment « différent » et « simplifié » au point de ne plus nécessiter une consultation populaire, Jack Lang estime qu'il est inutile de « s'empoigner sur des dispositions juridiques que pas même les spécialistes ne comprennent. »
La formule m'en rappelle une autre prêtée à un diplomate britannique évoquant la question du
« grand jeu » dans le Caucase, et relevée, sauf erreur de ma part, dans l'ouvrage « A la conquête du Caucase » d'Eric Hoesli. De mémoire : « La situation, la question ou la problématique est tellement complexe que seuls trois spécialistes ont réussi à la saisir dans son entier : le premier est mort depuis, le second en a perdu la raison et le troisième a tout oublié. »
Pour éviter un nouvel échec en référendum comme en 2005, la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et le Portugal procèderont à cette ratification par voie parlementaire, dès lors que l'adjectif « simplifié » fait école pour qualifier le nouveau traité signé en décembre dernier par les chefs d'Etat ou de gouvernement.
Pour couper court à la question de savoir si le traité de Lisbonne est suffisamment « différent » et « simplifié » au point de ne plus nécessiter une consultation populaire, Jack Lang estime qu'il est inutile de « s'empoigner sur des dispositions juridiques que pas même les spécialistes ne comprennent. »
La formule m'en rappelle une autre prêtée à un diplomate britannique évoquant la question du
« grand jeu » dans le Caucase, et relevée, sauf erreur de ma part, dans l'ouvrage « A la conquête du Caucase » d'Eric Hoesli. De mémoire : « La situation, la question ou la problématique est tellement complexe que seuls trois spécialistes ont réussi à la saisir dans son entier : le premier est mort depuis, le second en a perdu la raison et le troisième a tout oublié. »
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